Vocation : auteur - Les secrets de l'enseignement créatif - Episode 11 avec Anthony Straub
Dans ce onzième épisode du podcast, Vocation : auteur, Anthony Straub, professeur d’Espagnol, nous parle de ses origines, de sa passion pour la langue et la culture hispanique et des projets concrets qu’il met en place avec ses élèves pour les intéresser à sa discipline.
Enseigner, c’est s’engager pour la créativité, le partage et – plus particulièrement dans le cadre des langues vivantes – la promotion d’autres cultures et civilisations. Comment rendre les élèves ac-teurs ? Comment les inspirer et leur donner envie de découvrir ces cultures ?
Anthony Straub est auteur chez Hachette Éducation depuis 2012. Anthony a été professeur d'Espagnol au lycée français de New York avant de partir pour Rabat où il est actuellement enseignant-formateur de la zone Maroc pour l'AEFE. C'est également un auteur prolifique qui a dirigé la nouvelle édition de la collection A Mi Me Encanta en 2021, une collection qu’il affectionne tout particulièrement, ayant grandi professionnellement avec. Il a également dirigé la toute nouvelle collection A Mi Me Encanta Leer et obtenu le prix de l'innovation pédagogique pour l'Escape Game El Dorado.
Ce onzième épisode est aussi disponible sur différentes plateformes d’écoute en streaming.
Pascale Joly : Bonjour Anthony ! je vais te laisser nous dire quel est l'intitulé de cette chanson et la raison pour laquelle tu l'as choisie.
Anthony Straub : Bonjour Pascale, cette chanson s'intitule « Geografia », c'est une chanson du groupe espagnol La Oreja de Van Gogh. J'ai beaucoup hésité au moment de te soumettre une chanson parce qu’instinctivement j'ai pensé tout de suite aux chansons de Manolo Escobar, qui était un chanteur que ma grand-mère espagnole écoutait sans cesse. Et donc, à chaque fois que j'allais chez elle, je me prenais un bain espagnol entre les odeurs culinaires et les chansons de Manolo Escobar. C’est pour ça qu’au début, j'avais voulu te soumettre une de ses chansons. Mais après réflexion, je t'ai soumis cette chanson de la Oreja de Van Gogh, parce que, lorsque j'ai fait mes études d'espagnol – fin du lycée, début de l'université – c'est l'un des premiers groupes que j'ai fait découvrir, à l'inverse, à ma mère et à ma grand-mère. J'écoutais souvent cette chanson de Geografia avec ma maman, donc elle a une symbolique forte pour nous. Et puis aussi parce que c'est une chanson qui parle d'amour, au-delà des frontières, de patrie… et je trouvais qu'avec le monde dans lequel on vit actuellement on en avait un peu besoin.
PJ : Tout à fait. Parlons un peu de ton métier d'enseignant, tu enseignes depuis… ?
AS : 17 ans.
PJ : 17 ans ?
AS : Déjà.
PJ : Qu'est-ce qui a suscité cette vocation d'enseignant ?
AS : J'ai toujours eu une attirance pour l'école : dès le CP je savais… Je suis revenu un jour de l'école primaire et j'ai dit à ma maman que je voulais être professeur. Au début, forcément, je voulais être professeur des écoles : j'ai eu la chance d'avoir de très bons professeurs des écoles, notamment un professeur qui m'a marqué, monsieur Schlebowski en CM1-CM2, qui faisait beaucoup de projets avec nous, des films, on écrivait des histoires, etc. Il nous rendait vraiment acteurs, et c'était passionnant. Arrivé en Sixième, je voulais être professeur d'histoire parce que j'avais une professeure d'histoire… J'ai toujours aimé l'histoire et la géographie, ce sont des matières qui me passionnent. Et puis de fil en aiguille je suis arrivé en quatrième, j'ai commencé mon année avec l'espagnol et un voyage scolaire en Catalogne où on est parti à la découverte de Gaudí, de Dali, de toute la richesse de Barcelone. Donc je suis revenu de là émerveillé et puis surtout, c'était la première fois que j'allais en Espagne et c'était la terre de ma maman, de ma famille espagnole. Voilà… j'ai eu la chance aussi quand j'étais en quatrième d'avoir une professeure qui est mon amie maintenant et avec qui je travaille toujours, qui est Véronique Fauqueux, et qui a rendu les cours d'espagnol passionnants. On avait fait un challenge tortilla avec elle où elle nous avait dit : ramenez les pommes de terre, les oignons, les œufs, puis je vais vous cuisiner la tortilla española ! Elle rendait les choses vraiment concrètes, et à partir de là je me suis dit : je vais être prof d'espagnol. J'ai quand même hésité un peu au lycée entre l'histoire et l'espagnol. J'hésitais vraiment en terminale parce que j'avais toujours cette attirance pour l'histoire. Je m'étais dit : c'est la note du bac qui décidera… mais j'ai eu 17 aux deux. Finalement, j'ai écouté ma passion et je suis allé vers l'espagnol. Et au fond, l'enseignement de l'espagnol ça marie un peu les deux, parce qu'on fait de l'histoire avec la découverte des civilisations, des cultures. Il y a la culture espagnole bien sûr. Donc finalement je...
PJ : Tu fais de l'histoire et de l'espagnol en même temps. C'était le bon choix.
AS : Oui, tout à fait. Et puis ça fait écho à mes racines et j'en suis d'autant plus fier.
PJ : Peux-tu nous parler un peu de tes racines justement ?
AS : Oui, c'est vrai qu’Anthony Straub… mon papa était d'origine Alsacienne, donc forcément j'ai hérité de son nom de famille. Mais ma maman s'appelait Maria Dolores Marquez Lopez, et je suis brun et j'ai les yeux marrons comme elle, alors que mon papa était blond aux yeux verts.
On se demande souvent ce qui m'a amené à l'espagnol, mais en fait c'est comme Obélix et la potion magique, je suis tombé dedans quand j'étais tout petit. Quand je rentrais dans la maison de ma grand-mère, c'est comme aujourd'hui quand je vais à Madrid ou à Seville : j'ai les odeurs d'huile d'olive qui me remontent… à Noël tous les ans on cuisinait des Mantecados et des gâteaux espagnols, la paella pour les grandes réunions familiales… donc on a vraiment baigné dedans. J'entendais ma mère et ma grand-mère parler espagnol sans cesse parce que ma grand-mère ne parlait pas français, elle le comprenait très bien. J'ai vraiment baigné depuis tout petit dans cette langue espagnole et dans cette culture.
PJ : Ce qui me vient à l'esprit quand je vois tout ce que tu as entrepris, c'est la créativité, le partage, le goût de la transmission par le jeu mais aussi par les voyages, tu as fait de nombreux voyages. Qu'as-tu, Anthony, le plus à cœur de transmettre à tes élèves ?
AS : J'ai fait ce métier parce que des professeurs m'ont marqué dans mon parcours, que ce soit le professeur en primaire, les professeurs d'histoire ou d'espagnol au collège. J'ai aussi ma professeure d'italien, Laurence Lestienne, qui m'a beaucoup marqué au lycée. Et tous ces professeurs avaient une chose en commun, c'est qu'ils rendaient l'élève acteur à travers des projets concrets, que ce soient des films, que ce soient des histoires à raconter ou à écrire, que ce soient des activités ludiques ou des voyages scolaires. J'ai eu la chance de faire plusieurs voyages scolaires aussi dans ma scolarité et je sais que c'est une chance inouïe pour nos élèves de pouvoir découvrir, d'aller à la rencontre de la culture, de la langue qu'ils apprennent. Et donc, c'est tout ça que j'essaye de... Aujourd'hui, j'essaye d'être le professeur que... pas que j'aurais aimé avoir, mais que j'ai aimé avoir, en fait. J'essaye de... d'être à l'honneur, d'être à la hauteur des professeurs qui m'ont marqué et j'espère à mon tour marquer mes élèves. Et c'est pour ça notamment que quand j'ai commencé à être enseignant d'Espagnol, je me suis dit, je ne peux pas parler de certaines cultures sans les connaître. Je me suis toujours tout de suite dit il faut que je parte au Mexique, il faut que je parte au Pérou, à Cuba, au Costa Rica, dans toute l'Amérique latine pour justement connaître ces cultures. Je connaissais déjà très bien la culture espagnole parce que ce sont mes racines, j'ai fait de nombreux voyages, j'y étais un an en Erasmus. Mais j'avais ce manque au début de ma carrière que j'ai très vite comblé. Et puis à un moment donné, au bout de 10 ans de carrière, je me suis dit, mais pourquoi pas aussi emmener mes élèves ? J'ai ainsi eu la chance d'emmener mes 3e à l'époque au collège au Mexique.
PJ : Et alors ?
AS : C'était un voyage inouï. Ils s'en souviennent encore maintenant. Certains sont encore en contact avec moi et maintenant, ça fait six ans, je crois. Et au bout de six ans, tous les ans, au mois de mars, ils m'envoient les souvenirs, les photos. C'est un voyage qui les a marqués aussi. Aller à Chichén Itzá et prendre une photo avec ses élèves, ou à Tulum, ou aller visiter la maison de Frida Kahlo, la Casa Azul… c'était un voyage inoubliable et ça les marque d'autant plus.
PJ : Je sais que tu es très innovant dans ta pédagogie. Est-ce que tu peux nous dire un petit peu tes pratiques de classe ? Comment tu fais dans ta classe pour accrocher tes élèves ?
AS : Alors je n’ai pas une pratique spécifique. Durant ma carrière, dès qu'il y avait quelque chose de nouveau, j'essayais d'aller voir, de tester. Il y a très longtemps j'ai commencé à tester les pratiques en ilots, puis je me suis intéressé à la classe inversée, puis aux escape games tout naturellement, depuis l'an dernier je pratique un peu la classe renversée… donc je n’ai pas une seule pratique, j'essaye de tester un peu toutes les pratiques mais dans un seul but : celui de rendre l'élève acteur. S'il y a vraiment une essence dans mon enseignement, un fil directeur, c'est vraiment rendre l'élève acteur. Cela passe par le ludique, ça passe par le concret, ça passe par les projets. Il faut rendre les choses un peu vivantes et puis surtout qu'ils réalisent des projets tout en travaillant les compétences et tout en respectant les programmes. J’ai cette démarche de projet qui rendent les élèves acteurs et qui leur permet justement d'interagir entre eux parce que je pense qu'ensemble ils vont beaucoup plus vite et beaucoup plus loin. Mais il faut réussir à créer une vraie coopération entre les élèves : ce n'est pas parce qu'on les met ensemble qu'ils vont forcément travailler ensemble, créer une vraie coopération entre eux.
PJ : Tu fais ça très bien avec les Escape Games en espagnol.
AS : C'est vrai. Les Escape Games sont venus presque naturellement dès 2018-19 parce que ça fait partie de ces pratiques collaboratives. D'ailleurs avec Hachette on en est fiers – et je le dis vraiment parce que j’y tiens – parce qu’à l’époque on a été les premiers, toutes matières confondues, à savoir adapter un Escape Game à un manuel scolaire, sur les pages, et en respectant vraiment l'essence et le principe d'un Escape Game. Ce n'était pas gagné – mais c'est aussi grâce au talent de notre illustrateur que je salue, Gabriel Rebufello qui travaille avec nous chez Hachette et qui a créé des pages magnifiques – mais vraiment, on est les premiers. Et ça, toutes matières confondues et tous éditeurs confondus, alors que maintenant, il y en a dans tous les manuels.
PJ : Tu es l'auteur de la très célèbre collection A Mi Me Encanta, qui a fait l'objet d'une nouvelle édition en 2021-2022 et également d'une toute nouvelle collection qui est née en 2023, A Mi Me Encanta Leer. Ce sont de petits romans en espagnol qui veulent donner le goût de la lec-ture aux collégiens. Dans quel esprit as-tu conçu cette petite collection de romans ?
AS : Ces petites lectures en espagnol font partie de cette belle collection qu'est A Mi Me Encanta, qui est vraiment une collection plébiscitée en espagnol. Ces petites lectures A Mi Me Encanta Leer, tout d'abord il y a un travail d'écriture : on a un auteur, Sergio Lopez, qui est espagnol, et il y a un vrai travail d'écrivain. On a imaginé avec lui ce petit groupe d'amis qui en plus grandit au fur et à mesure de l'âge des élèves, parce que pour les livres qui ont un niveau A1, les personnages ont plus l'âge des élèves de 5e, alors que pour les niveaux A2, les personnages grandissent avec les élèves au fur et à mesure des 3 années. Donc on a imaginé ces personnages et les aventures qu’ils pourraient vivre avec lui. Mais c'est lui, c'est vraiment un vrai travail d'écrivain et c'est ce qui en fait un document purement authentique. C'est le travail d'artiste et d'écrivain de Sergio Lopez. Et ensuite, il y a un deuxième travail où là, des professeurs d'Espagnol entrent en jeu, c'est le travail de didactisation : où là, à partir des cinq chapitres qu'a écrit Sergio, on essaie de didactiser en proposant des démarches de compréhension de l'écrit, de compréhension du lexique aussi, de la grammaire pour faire sens et donner sens à la compréhension. Et après on propose ce travail didactique, on a proposé aussi des pages au début de chaque ouvrage pour connaître les personnages, pour connaître le lieu de l'aventure. Et puis surtout à la fin on a aussi cette ap-proche pédagogique dans le sens où on propose un projet final à partir de cette lecture pour les élèves. Donc finalement, cette mini lecture peut remplacer une séquence traditionnelle. Et c'est ça qui est intéressant dans ces petites lectures. Si je prends par exemple, là j'ai Los Minichefs de Almeria avec moi, cette petite lecture qui raconte un concours culinaire entre la bande de Miguelito et ses adversaires, elle peut très bien remplacer, par exemple, la séquence que quasiment tous les professeurs d'espagnol font en pre-mière année qui est autour des traditions culinaires et de la recette de cuisine etc. Plutôt que de faire une séquence traditionnelle avec une recette de cuisine, on peut très bien décider de partir de ce petit roman avec les élèves, de le lire avec eux, de l'étudier avec toutes les démarches pédagogiques et didactiques qu'on propose. Et à la fin il y a un projet final qui est d'écrire la recette du gazpacho, où l'élève va re-solliciter tout le lexique, les points de grammaire, les compétences culturelles qu'il aura découvert dans cette petite lecture. C'est donc un vrai document authentique parce qu'il y a ce travail d'écriture de Sergio Lopez dans un premier temps, qui a ensuite été didactisé pour qu'on puisse justement étudier ces pe-tites lectures à la place d'une séquence. On dit souvent que nos élèves sont tout le temps devant des écrans et ne lisent plus assez. Ça les incite à lire. On remet aussi l'écriture et la lecture au sein même de nos cours, et pour des élèves débutants, je trouve ça fantastique C'était vraiment la mission que nous nous étions donnée.
PJ : Pour conclure, je te pose une question. Quelle est ton œuvre d'art préférée et pour quelle raison ?
AS : Alors, je n'ai pas une œuvre d'art préférée, mais j'ai une artiste que j'ai d’ailleurs découverte en 2012 grâce au travail de recherche qu'on effectue en tant qu'auteur pour la collection A Mi Me Encanta – parce que quand on doit faire un manuel scolaire, on part à la recherche de textes, d'œuvres d'art, etc. En 2012, j'ai découvert une peintre mexicaine incroyable, Aída Emart. J'ai eu un coup de cœur pour son œuvre dans l'intégralité. Comme on reconnaîtrait un Botero ou un Picasso, au premier coup d'œil, on reconnaît une œuvre de Aída Emart. Ce qui est sublime dans sa peinture, c'est qu'elle arrive à transmettre toute la beauté du Mexique, de sa culture, de sa faune, de sa flore, de sa culture historique et littéraire. Et ce sont des œuvres qui sont à chaque fois pleines de couleurs, de lumière, de vie.
PJ : On est entouré de ses œuvres chez toi, elles sont magnifiques effectivement.
AS : Oui, en effet, j'ai la chance. Je l’ai rencontrée grâce à Hachette parce qu'à l'époque, Gaël Gauvin, qui était mon éditeur, m'avait donné la mission d'aller l'interviewer pour la collection Miradas. C'est comme ça que j'ai connu en vrai Aída Emart. Et ses œuvres maintenant font partie vraiment des collections de chez Hachette, dans les A Mi Me Encanta, dans les manuels de lycée. Elle y figure très régulièrement. C'est d'ailleurs une artiste qui a de plus en plus de reconnaissance au Mexique maintenant. Il y a de grandes expositions, notamment une actuellement, il me semble, sur les femmes mexicaines et elle fait partie des artistes qui ont été sollicités par le gouvernement mexicain pour parler de cette cause. Et comme je l'ai rencontrée, j'ai quelques-unes de ses œuvres.
PJ : Et elles sont très belles, j'en témoigne.
AS : Mais c'est vrai qu'elle a vraiment un talent fou. Et puis, ce que je trouve vraiment beau, c'est qu'elle rend hommage à la culture de son pays. Si moi aussi, un jour, je peux essayer de mettre en place une exposition pour faire connaître le Mexique à travers l'œuvre Aída Emart, j’adorerais. Parce que non seulement elle a un talent fou mais en plus on peut découvrir à travers ses œuvres la culture mexicaine et ça c'est incroyable.
PJ : Autre question pour terminer, tu as choisi une citation peux-tu nous dire laquelle et pour quelle raison ?
AS : J'ai un auteur que j'affectionne depuis toujours, qui est Paulo Coelho, et j'ai une citation qui a marqué ma vie, qui continue à la marquer parce que du coup elle influence ma manière de voir les choses dans la vie. Et tous les ans, en général en fin d'année, quand je dis au revoir à mes élèves, c'est une citation que je leur donne. Cette citation c'est « Quand tu veux quelque chose, tout l'univers conspire à te permettre de réaliser ton désir. » Ce qui fait écho à une deuxième citation de Paulo Coelho qui est « C'est jus-tement la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie intéressante. ». A chaque fois en fin d'année quand je dis au revoir à mes élèves je leur donne ces citations parce que je leur dis de croire en eux, que rien n'est impossible dans la vie quand on a vraiment au fond de soi l'envie et le désir de réaliser quelque chose. Ça ne veut pas dire que ça va arriver demain, peut-être que ça arrivera au moment où on s'y attendra le moins. Mais si on met les efforts et si on met le travail pour, l'intention et le travail, on y arrivera. D'ailleurs, j'en parle souvent à mon épouse, mais vous savez, quand j'étais petit, j'étais avec ma machine à écrire, je faisais des livres, et l'un de mes... J'avais ce rêve d'être aussi écrivain ou de concevoir des livres. Et je me dis, vous voyez, ça m'est arrivé au moment où je m'y attendais le moins, grâce à Hachette depuis 12 ans maintenant, et c'est un rêve d'enfant ! Donc il faut toujours croire en ses rêves et un jour ou l'autre – peut-être pas de la ma-nière dont on s'y attend – ça finira par se réaliser si on y croit vrai-ment.
PJ : Merci Anthony pour cette merveilleuse interview.
AS : Merci à toi Pascale. Et merci à tous de votre écoute et à bientôt !
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